J’ai choisi Le Pavillon des délices parce que c’est un restaurant où je vais souvent avec ma famille, que ce soit pour dîner sur place ou prendre des plats à emporter. La nourriture est bonne et l’équipe est très gentille. Je me souviens la première fois où on y est allés avec mes parents et mon frère. C’était en 2019, peu de temps après son ouverture, pour fêter mes 18 ans. J’avais commandé un riz cantonais avec des nems. A chaque fois que je passe devant le restaurant, je repense à cette soirée. Depuis, on est devenus des clients fidèles. Le personnel est toujours souriant et maintenant qu’ils nous connaissent bien, ils nous offrent systématiquement les boissons. Ma mère y va environ deux fois par mois pour prendre des plats à emporter. Ce que je préfère, c’est toujours le riz cantonnais et les nems, mais aussi les brochettes de poulet et les nouilles.
Le Pavillon des délices a ouvert en 2019, à la place d’un bar brasserie qui s’appelait Le Pavillon et qui existait depuis très longtemps. Pour l’anecdote, l’ancien propriétaire était né dans l’appartement du premier étage. Zhirong et sa femme ont décidé de garder le même nom mais d’y ajouter “des délices” car un autre restaurant s’appelle Le Pavillon dans les environs et ils voulaient se différencier. Zhirong a 43 ans, il est originaire de Chine et il est arrivé en France à 20 ans. Sa femme est aussi d’origine chinoise, ils se sont rencontrés en France, ils ont trois enfants. Dans leur restaurant, ils proposent de la gastronomie chinoise mais adaptent les recettes pour les Français. Il y a par exemple des nems, des brochettes de poulet, du poulet thaï (qui se vend très bien), du poulet au caramel (aussi un best seller), du boeuf aux oignons, du poulet à la citronnelle, des crevettes piquantes, des calamars sautés, des raviolis… “Ce n’est pas moi qui cuisine, c’est ma femme. Et moi, je tiens la salle. Ma femme cuisine beaucoup mieux que moi, elle cuisine avec son coeur”, confie Zhirong avec le sourire. La clientèle est très variée : des habitants du quartier, des familles et des personnes qui travaillent dans les bureaux alentours. Ils servent en moyenne une soixantaine de clients par jour, sur place ou à emporter.