J’ai choisi le kebab O Dürüm parce que c’est un lieu où je vais régulièrement avec des amis, on y passe de très bons moments. J’y suis allé pour la première fois avec un ami qui venait de se faire vacciner pas très loin de chez moi, il était à jeun et voulait manger avant de rentrer chez lui. Je me suis rappelé d’un article du journal de la ville que j’avais lu la semaine d’avant qui parlait de O Dürüm et qui m’avait donné envie. Depuis ce jour, nous avons commencé à y aller régulièrement en début d’après-midi avec d’autres copains car il y a moins de monde qu’à l’heure du déjeuner. J’ai l’habitude de prendre un Dürüm Döner, une galette avec du veau, de la salade, des tomates, des oignons et de la feta. Parfois, je prends aussi une entrée à partager comme un pidé, une spécialité turque qui ressemble à une pizza. On mange généralement dans la cour extérieure, à l’arrière du restaurant. C’est assez agréable en été, le service est rapide et efficace et le personnel est très souriant et accueillant.
Céline Sarican et Turan Dizlek ont ouvert le kebab O Dürüm en juin 2020. “On avait un peu peur de s’installer à Saint-Ouen car la ville n’a pas forcément une très bonne image. Mais finalement, on ne regrette pas. Nos clients sont très sympas”, nous a confié Céline. Elle et son beau-frère travaillaient déjà dans la restauration depuis une vingtaine d’années. Ils ont décidé de s’associer pour proposer des spécialités de la gastronomie turque, avec des recettes fines, et redorer ainsi un peu l’image du kebab. Dürüm signifie “galette” en turc. Elle est généralement servie avec de la viande hachée. Céline nous a dit qu’à l’ouverture, ils ne pensaient proposer que des durum mais finalement, ils se sont rendu compte “que le kebab marcherait bien aussi”. Chez ce maître kebabier, tout est fait maison : de la marinade de la viande au pain (de forme ronde), sans oublier les frites et les sauces. “Cela demande beaucoup de travail mais cela nous permet d’offrir des plats de qualité qui ont beaucoup de goût avec des ingrédients qui étonnent parfois les clients, comme la feta ou la grenade”, nous a confié la co-gérante, qui porte une grande attention à la présentation des plats. Chez O Dürum, près de 400 sandwichs sont vendus chaque jour. Les clients viennent parfois de loin et les habitués sont nombreux. “Certains nous disent qu’ils n’ont jamais mangé un aussi bon kebab depuis 15 ans”, se félicite Céline.
