J’ai choisi la boulangerie Lazaar parce que c’est là qu’avec ma famille, nous allons acheter du pain, des viennoiseries, des gâteaux depuis que l’on s’est installés dans le quartier il y a cinq ans. Ce que je préfère chez eux, ce sont les éclairs au café et le fait que les propriétaires sont très sympas. C’est d’ailleurs dans cette boulangerie que j’ai choisi de faire mon stage de découverte quand j’étais en troisième. J’ai choisi ce stage car le métier de boulanger m’intéresse et ça m’a donné un aperçu de ce que va être la vie en entreprise. Ce stage m’a permis de découvrir un métier qui est difficile physiquement (se lever très tôt, être enfermé dans l’arrière boutique). J’ai appris comment faire le pain, tenir une caisse, mettre en place les produits dans les vitrines, recharger les frigos de boissons… Ce que j’ai préféré, c’était la vente, je trouve ça passionnant de discuter avec les clients qui sont souvent des habitués. Même si je ne pense pas avoir envie de travailler dans une boulangerie plus tard, cela a été une super expérience.
La boulangerie Lazaar a été inaugurée en 1988. “C’est mon père qui l’a ouverte”, nous a raconté Fathi, qui l’a reprise en 2010. “Quand j’étais jeune, je venais l’aider après l’école, et j’y ai pris goût”. La boulangerie accueille des clients de tous âges et beaucoup d’habitués, des habitants du quartier. Tout est fait sur place, dans le laboratoire qui est au sous-sol. D’après Fathi, les spécialités sont le pain italien, le pain de semoule et les gâteaux arabes pendant le Ramadan. “Ce que je préfère, c’est la relation avec les clients”, confie le patron. Selon lui, les produits qui se vendent le plus sont les viennoiseries, le pain puis les gâteaux. Dans l’équipe, il y a sept salariés au total qui travaillent de 5h30 du matin jusqu’à 20h30. Fathi a cinq enfants mais “aucun d’entre eux ne veut travailler comme boulanger !”, dit-il car “c’est un métier difficile”.